10 mai 2011

Coup de fouet

« Tout est plus glamour quand vous le faites sur votre lit. Même peler des pommes de terres » Andy Warrol.

   Le Glam rock c’est suave, sensuel, sexy. Le Glam rock ça te fait transpirer, c’est un truc qui te dévore, de la faim sur vinyle. C’est vicieux, gourmand et ça transpire la luxure. Mais c’est quoi exactement ?
 
   Né dans les années 1970, le Glam rock s’est rendu populaire chez nos amis « british » et
s’est étendu jusqu’au début des années 1980. C’est en quelque sorte le genre musical instigateur du mouvement punk.
   Pour faire court ça se rapproche du rock’n roll, sauf que le genre se démarque par l’utilisation à outrance d’images provocatrices, très souvent en rapport avec des sujets tabous. Aujourd’hui, sans héritiers dignes de ce nom, le glam est mort. (Je ne parle pas des gens qui se branlent sur des groupes prétendus « glam » tels que Tokio Hotel)
   Le Glam rock est le plus souvent représenté par des chanteurs plutôt malsains, voir carrément dégueux, à la fois dandys et androgynes. Ils ont un petit côté métrosexuel, mais c’est surtout le travestissement en femme qui les fait bander. En effet, les groupes de glam s’habillent de manière extravagante et spectaculaire. Paillettes, strass, talons haut, maquillage, chapeau, jupe etc (Effectivement, la plupart des groupes sont composés d’hommes, qu’il n’y ait pas de malentendu…)
Les groupes et chanteurs de Glam rock se créent un monde qu’ils exhibent. Ils aiment encore plus jouer sur leur ambivalence sexuelle. C’est cette ambiguïté qui leur permet de semer le trouble, le malaise. (Bisexualité = Double jeu = 2 fois plus de chances de pas finir seul le samedi soir)
   La figure emblématique du Glam rock est bien évidement, le grand, le beau et le très charismatique David Bowie. Sexualité controversée, cheveux colorés en rouge (Oh putain !), tenue vestimentaire aux antipodes de la société, dans les années 70, David Bowie a fait du glam rock un véritable phénomène musical. David, merci. (Une petite fellation peut-être?)

   Ceci n’est pas une apologie du glam rock, c’est juste une rétrospective gentillette, certes un peu stéréotypée, mais relativement réaliste d’un genre trop souvent méconnu.

« Il n’y a que deux choses que l’on peut contrôler dans la vie. L’art et la masturbation. Deux sujets sur lesquels je suis un expert »
Woody Allen.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire