@Panoramas - Salut! C'est Cool, le 28/03/13
Dans
quel contexte a débuté votre projet ?
Salut !
C'est Cool : On s'est rencontrés comme ça, juste après le
lycée. On était un groupe d'amis et on traînait pas mal ensemble.
On aimait la musique et on s'est dit qu'on allait peut-être en faire
tous ensemble, tout simplement.
Vous
jouiez d'un instrument chacun ? Quelqu'un chantait déjà ?
S.C.c :
Non pas de formation musicale. C'était plus instinctif !
Si
personne ne jouait d'instrument, comment on arrive à un truc qui
colle ? Comment travaillez-vous sur vos morceaux ?
S.C.c :
C'est empirique, au fur et à mesure on s'affine. On travaille sur
informatique.
Êtes-vous
tous étudiants sur Paris ?
S.C.c :
Non, sur les cinq il y a trois étudiants à Paris. Un en Art Déco,
un aux Beaux Arts, un en formation CAP charpentier.
Comment
avez-vous vécu vos premières dates ?
S.C.c :
Euh, c'était le bazar ! On nous a proposé de faire un concert
dans un bar, mais on n'avait pas encore de musique en fait. Du coup
pendant quinze jour à peu près on a fait pleins de musiques pour se
préparer et avoir des trucs à jouer. On avait trois morceaux à
faire et d'ailleurs on les a fait en boucle !
Vous
faisiez des répétitions ?
S.C.c :
Bah on avait jamais chanté dans un micro, on s'est entraînés un
soir sur un ampli à l'école. On a taté un ampli, on a branché les
micros, et voilà !
Qu'est-ce
que ça vous a fait de vivre ce premier concert avec un public ?
S.C c :
C'était tous nos amis, et ils ne sont pas venu aux autres après, ah
ah !
Et
que pensez-vous des gens qui viennent ce soir pour vous voir avec
ces conditions météo ?
S.C.c :
Respect ! C'est fou, on en a vu sur la route avec leurs tentes
et tout. Il faisait nuit noire, ils étaient dans la gadoue...
Vous
vous considérez comme des artistes ou juste une bande de potes qui
rigolent ?
S.C.c :
Bah on se considère comme des artistes mais on considère tout le
monde comme des artistes dans le sens où vous pouvez dire des
choses, faire des choses, vous avez tout ce qu'il faut pour en être.
Avoir le côté créatif quoi.
Est-ce
qu'il y a eut une étape significative ou déterminante dans votre
évolution ?
S.C.c :
je crois que c'est pas mal de découvertes avec des styles musicaux
différents. Au début on n'écoutait pas trop de techno et
puis au fur et à mesure des rencontres on a commencé à écouter
pleins de trucs. On a fait des découvertes tous seuls et ensemble.
En fait on a fait de la techno mais sans vraiment la connaître. Au
début on voulait faire des musiques de fête, d'anniversaire sur
lesquelles les gens peuvent danser et puis on a évolué.
Faire
une chanson sur une recette de purée c'est pas banal. Pourquoi ce côté
un peu loufoque ?
S.C.c :
On s'est confrontés à essayer d'écrire des paroles, et du coup on
a cherché différentes manières de les faire. Par exemple, La purée
on n'a pas écrit les paroles, on a tout trouvé sur internet. Mais
on fait pas toujours comme ça, c'est juste pour cette chanson on a
voulut faire comme ça, on a trouvé que c'était marrant.
Au
final vous avez des influences extérieures ou c'est vous, la bande
de potes, qui vous inspirez mutuellement ?
S.C.c :
On écrit les chansons un peu comme des chanteurs de variété, on
écrit tous ensemble, on se fait lire des trucs. Et en fait on ne se
retrouve pas spécialement, ça se passe quand on est ensemble et
quand on a envie de le faire à ce moment là quoi. Mais on passe
beaucoup de temps ensemble donc c'est pas compliqué de se retrouver.
Par rapport aux influences extérieures on en a pleins en fait. Au
fur et à mesure on a découvert des trucs, on se dit « Tiens
c'est génial ça ! ». Pour donner des noms, il y a Yves
Deruyter, Gigi d'Agostino, Daniel Balavoine...
Qu'est-ce
que vous espériez devenir au départ de votre projet ? Quelles
étaient vos attentes ?
S.C.c :
On avait pas de plan en tête, on voulait faire des fêtes !
Organiser des fêtes pour les amis, pour les gens et aussi pour nous.
Maintenant
que vous en êtes là, à Panoramas qui est quand même un grand
festival, que pensez-vous de votre progression ?
S.C.c :
Bah c'est comme une grande fête !
Votre
vie est-elle une fête ?
S.C.c :
Pas tout le temps. Dans la vie c'est pas toujours marrant du coup on
essaie de l'être. Y'a une part de kiff, on est tous ensemble donc on
trouve pas mal de trucs chouettes. En musique on adore Paradis Ledoux
parce qu'il dit « Dans la vie, un jour on rit, un jour on
pleure. »
Est-ce
que votre notoriété naissante a changé quelque chose pour vous au
quotidien ?
S.C.c :
On voyage vachement plus, Nantes, Rennes, Toulouse, partout en
France. A Morlaix, à Mouscron aussi, en Belgique, à la frontière à
côté de Lille.
Qu'est-ce
que vous aimez dans la vie à part la musique ?
S.C.c :
Les crevettes, le jardinage, les filles, les câlins, et pleins de
trucs.
Vous
gérez vous même votre site internet ? Est-il à jour ?
S.C.c :
Il est finit, mais on peut dire qu'il est toujours en construction,
c'est un chantier ! Et on le gère nous-même, on fait tout
nous-même !
Avez-vous
un label, une maison de production ou quelque chose ?
S.C.c :
Non.
Comment
gérez-vous et financez-vous vos déplacements ? Vous avez des
cachets pour vos prestations ?
S.C.c :
Bah là on est invités. En général on s'arrange pour que les
déplacements soient défrayés. On a un cachet de temps en temps,
mais souvent il n'y en a pas. Et on ne vend même pas notre musique.
Votre
ambition futur ce serait plutôt de vous diriger vers une carrière
d'artiste ou une profession plus « ordinaire » ?
S.C.c :
On en a aucune idée ! On est perdus... Complètement.
Vous
venez en Bretagne pour la première fois ?
S.C.c :
Non, on a fait deux concerts à Rennes déjà.
Avez-vous
des projets futurs ?
S.C.c :
Essayer d'avoir le permis ! Et peut-être que cet été on va se
faire un truc sympa, voyager un peu, à la mer avec un camion.
Avez-vous
matérialisé votre projet avec un album ?
S.C.c :
On le fait, on a déjà fait deux albums. Pour l'instant on a pas
envie de les commercialiser. C'est la meilleure manière pour que les
gens aillent écouter de toute façon. On est pour le téléchargement
en ligne.
Vous
avez d'autres dates avant l'année prochaine ?
S.C.c :
Ouais, on a Marseille, Toulouse, Paris, le Mans...
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