29 janvier 2013

Flume t'emporte


      Parce qu'il y en a qui ont l'inspiration à 13 piges et qui démarrent leur carrière grâce à une boîte de céréales, je vous présente Flume. Un jeunot originaire de la terre des kangourous et dont le talent le classe comme un des meilleurs dans sa catégorie.

28 janvier 2013

Perchés

 Mais ou sont passés les Strokes? Rangé, le look jeans slims et converses déchirées, le groupe s'est assagi en commençant par vider ses poches pleines de poudre. (A croire que même les cheveux de Julian Casablancas ont perdu leur graisseur juvénile).
 

Déjà avec Angles, en 2011, le groupe avait annoncé la couleur. Fini, les guitares aux gros sons distos, les new-yorkais congédiaient presque le son et l'image de leurs débuts pour explorer de nouvelles pistes et notamment l'électronique (avec plus ou moins de brio) comme sur ce son qui faisait office de pâle copie radioheadienne.

                                

                              

 

C'est quoi alors les Strokes aujourd'hui? Un album en préparation et un single très déroutant qui tourne sur le net depuis la semaine dernière. On y retrouve un groupe qui poursuit les orientations musicales misent en œuvre dès 2011 : une composition bigrement pop, très colorée, qui s'appuie sur des claviers et des guitares acoustiques structurant un morceau mené par la voix de Casablancas, gonflée à l'hélium.

                              
 

On reste très septique mais, pas de panique, la patte des Strokes et toujours là. On espère seulement que le prochain album contiendra des chansons un peu plus bourrines.

STOP THE RADIOACTIVITY


Indiebonus:  Les trouvailles d'Internet pour bien commencer la semaine c'est ici

23 janvier 2013

Goldwave

  @Goldwave, le 06/12/12 aux Rencontres Transmusicales

Racontez-nous un peu ce qu'est Goldwave ? 
À la base, c'est cinq potes du lycée. On était amis, on avait la même passion pour la musique, même goûts musicaux. On s'est mis à faire de la musique, ça fait maintenant trois ans. On a commencé les concerts, on a sorti un premier ep. On a quand même eu une cassure de six mois. Notre bassiste est parti d'un commun accord, moi-même (Boris) je suis parti à l'étranger pendant six mois, et quand je suis revenu, c'était Can à la basse. C'est à ce moment qu'on a décidé de supprimer la moitié des morceaux de l'ancien set et de recomposer des morceaux tous ensemble et de pouvoir créer un nouveau set taillé pour le live. Donc on a bossé pendant un an, pour finalement sortir notre ep (ndlr : Goldwave, sorti le 22 Novembre 2012), pour enfin préparer notre set live.

 
À côté de ça, vous continuez vos études ?
On est trois à l'AES à Caen (ndlr : Administration Economique et Sociale), un à l'école d'ingé son et un à l'école de commerce, toutes deux à Paris. 


Comment ça se passe pour travailler en groupe du coup ?
On se voit tous les week-ends à Caen, mais du coup on a appris à composer à distance, même quand Boris était à Singapour.

   
Expliquez nous comment vous vous y prenez. 
En fait, avant, on arrivait en répet, on improvisait et ça donnait un morceau. Tous ces morceaux là ont été supprimés. Maintenant, le procédé est complètement différent, c'est à dire qu'on va enregistrer nos pistes sur un ordinateur, on va les retravailler, les découper. Instruments par instruments, et en gros ça permet de faire plein de pistes. On a trouvé le bon mix entre garder le côté organique des répets durant lesquelles on est tous ensemble, où il y a ce côté un peu énergique, et le côté piste par piste où c'est plus réfléchi. En revanche ça prend du temps, parce qu'on se force à tout composer. Chacun sait jouer les instruments des autres, mais on est très ouvert de ce côté là pour la création d'un morceau. On se partage les instruments et on compose à cinq. Même pour les textes, c'est plus souvent Etienne qui va apporter les idées, mais ça nous est arrivé d'en écrire à deux ou trois. Si un membre ne participe pas à la création d'un morceau, on va l'y forcer. On attache de l'importance à garder cet esprit de composition. Il n'y a pas de leader dans Goldwave. Par exemple, sur scène on a deux "leaders", les deux chanteurs, et en répet ça change. On est tous un peu leaders à sa façon.  

 

Pourquoi Goldwave ?
On était jeune et on écoutait beaucoup de post-punk, qui s'appelait aussi la cold-wave, voilà d'où ça vient. Et puis la wave pour le synthé aussi mais je pense qu'on a trouvé des sens au nom après l'avoir trouvé. Ça nous colle un peu à la peau mais c'est pas très grave. Pour l'instant on se dit pas qu'on appartient à un registre, on fait ce qu'on aime et ce qui nous vient à l'esprit. On connait nos influences et on sait qu'on va sonner comme ça, mais on se dit pas qu'on va ressembler à tel ou tel groupe.

 

Comment expliquez-vous les différences entre votre musique studio et live ?
Au niveau des tempos, on joue plus rapidement sur scène, parce qu'on a quand même envie de garder ce côté énergique de la scène. Mais sinon il est a des choses qui sont très dures à retranscrire sur scène dans ce genre de musique parce que ce n'est pas de la musique pop où tout sonne clair, c'est au contraire une musique avec beaucoup de réverbération, et du coup sur scène c'est très dur à restituer . Au final c'est pas forcément voulu mais obligatoire de sonner différemment. Regarde des groupes qui se rapprochent de notre style, comme Interpol, les morceaux sont les mêmes mais le son ne peut pas être rendu pareil sur l'album et en live. Contrairement à Phoenix, où, en live, la caisse claire va sonner sec, ça va sonner bien, parce qu'il n'y a pas de réverbération. Mais c'est vrai qu'on fait exprès de jouer les morceaux un peu plus rapidement en live. Notre but n'est pas de refaire exactement ce qu'on a put faire en enregistrement, on essaie de donner un peu plus d'énergie. 

Après sur notre live, on a encore beaucoup de travail à faire.

 

Donc des résidences de prévues ?
On a déjà fait des résidences pour travailler le son mais là on va en refaire une pour travailler l'ambiance au niveau des lumières. Pour l'instant, on a pas toujours ce qu'on veut au niveau lumière, parce qu'on privilégie le son. C'est le Cargö, qui va sûrement nous donner cette opportunité. Mais le plus important reste d'envoyer du lourd en live, d'être carré sur scène. Chose qu'on commence à atteindre. Actuellement, c'est presque abouti, puisqu'on ne fait quasiment plus d'erreurs sur le jeu de scène.

 
Et au niveau de votre tournée ?
Il faut savoir que ça fait quand même deux ans qu'on fait du live. Cette année c'était tranquille mais là on va repartir. On a joué à Paris la semaine dernière, au Divan du monde. On va jouer au Printemps de Bourges. On va faire tourner l'ep, et on espère d'ailleurs que les Trans vont nous apporter la visibilité qu'on espère. On espère que Papa Noël va nous apporter un tourneur, des dates. Si on peut jouer à l'étranger aussi, ça serait cool.

 
Un album de prévu ?
L'album n'est pas encore prêt du tout. Pour l'instant on ne fait que de la scène. Mais on va bientôt se remettre à composer, tout en continuant à bosser le live.

 
Comment à été signé l'ep ?
Avec une maison d'édition qui s'appelle « deux minutes trente », mais nous sommes les seuls à avoir été signés avec un autre artiste. On a aussi été aidés par Buzz Production, Alter K . Un label ce n'est pas non plus ce qu'on cherche actuellement. Un tourneur serait plus important. Nous on est très musiciens et tout ce qui est en dehors de la musique, on est pas très à l'aise.

 
Donc une certaine indépendance.
Ah oui ! Et dans tous les cas on voudra le rester. On signera jamais un label qui nous impose de faire telle ou telle musique. Après, il nous reste nos études, mais si on a moyen de tourner pour deux trois ans, je pense qu'on est tous prêt à mettre les études de côté.

 
Pour vous, musique rime avec... ?
Un mode d'expression intime. Ce sont des sentiments. C'est essentiel. Si je passe trois jours sans faire de musique, c'est pas possible. On a toujours besoin d'avoir un instrument. Si tu nous ramènes en soirée chez un pote qui a le malheur d'avoir une guitare, on va la prendre.


Par Labonnecopine et Aurel (de Vibraphonyx )
 

10 janvier 2013

T'as cru que c'était simple?

Aujourd'hui, je vous parle d'une chaîne YouTube. Pas n'importe quelle chaîne YouTube. La chaîne YouTube que je vous présente est une chaîne YouTube que je vous conseille. Cette chaîne YouTube regroupe de très belles images qui font très envie. C'est également de la très belle musique. En gros, ce sont de belles images accompagnées de belles musiques. Non vraiment, le son est aussi pur que la drogue de Walter White (pour les puristes). Je vous conseille donc logiquement d'aller y jeter un œil. Pour cela, il vous faudra cliquer sur le quatorzième mot de l'article. Allez zêtes pas con, vous savez compter, vous allez réussir.
La preuve que je vous dis pas des conneries se situe à 4 centimètre en dessous du mot centimètre. C'est Man Must Dance de Jonhossi remixé par Crussen.

 

IndieBonus : Qui est chaud pour aller toquer chez Simone et son mec pour leur dire que la fin du monde n'a pas eu lieu?