22 décembre 2013

Corail musical

6mois. 6 mois. 6 mois que rien n’a bougé ici. Ça fait beaucoup.

Je suis actuellement dans le TER Corail le plus vide, le plus pourrave, le plus lent, le plus sale : le plus malsain donc le plus agréable de la SNCF. Pas de bébé, pas d’enfants, pas d’adultes, pas de vieux. Personne. Le calme. 

J’écoutais une musique (Different – Plassix) en relisant mes cours d’économie quand soudain, entre deux correspondances, je me suis dit : « Nan là les gars ? On a merdé. »  Ça fait 6 mois qu’on a rien fait. On a rien fait alors que certaines personnes ont fait des trucs pour nous. On a été nulos. Pas de nouvelles. Peanut’s. Rien, quetchie.  Je suis bien triste qu’IndieGuys arrive à son terminus de cette manière. Ce blog sent le moisi avec quelques toiles d’araignées. Comme si on éclatait un moustique contre un mur et qu’on le laissait là, deux pattes en l’air, sang sur le plâtre, pendant des années, en guise de trophée.
Et puis je me suis dit que quand même putain, le petit moustique qui sent le moisi que vous lisez là, elle nous a quand même permis de faire des trucs in-croy-ables. Des trucs qu’on ne pouvait s’imaginer en créant ce petit blog.

 
Les expériences terribles que nous avons pu vivre grâce à ce blog est à peu près équivalent au nombre de sièges vides que compte mon wagon (au moins 18). On a pu faire des blagues aux DJs de C2C, on a pu faire sentir notre haleine dégueulasse à Don Rimini qui était à 2cm de nous, on a pu essayer (on essaie encore) de comprendre les délires de Salut C’est Cool, on a pu faire une interview dans des toilettes pour femmes  des Trans avec Budju, on a pu échanger des mails avec Sexy Sushi, Cascadeur, Klingande ou encore We Are Enfant Terrible, j’ai pu faire semblant de filmer Bakermat avec mon Blackberry (R.I.P) dans la fosse photographes de Panoramas, grâce au blog j’ai pu discuter brièvement avec Brodinski, kiffer avec Panteros, Myd et Sam Tiba devant Gesaffelstein, j’ai pu serrer la pince à Frédéric Beigbeder, j’ai pu faire un cœur avec mes mains destiné à la chanteuse de Jupiter, on a pu boire des bière en écoutant de la bonne musique et ça, les amis, je ne suis pas loin de penser que c’est le but ultime de la vie… 

Mon train vient de s’arrêter à Malensac. J’ai peur d’avoir pris le mauvais wagon. En vrai, il existe ce bled ? Merde, y a même des gens qui descendent. Que des racailles. Les gens de Malensac ce n’est pas le genre type à kiffer la BAC. Ils sont chauds, ils sont ghettos : ils sont chauds ghetto… Bon. Anyway.

Rien que pour toutes ces choses, je ne regrette pas une seule seconde d’avoir mis un pied dans le wagon IndieGuys avec les deux loustiques. Quand j’y repense, toutes les opportunités que nous a offert cette machine à vapeur, en vrai c’est grave cool. J’avais bien envie de faire un point sur ce qui nous était arrivé depuis la création du blog. Entre mails à ouvrir, festivals à couvrir, musiques à découvrir, blog à recouvrir, articles à écrire, public à faire rire, passion à assouvir, j’vous jure, on a connu pire.


Pour info, aujourd’hui, IndieGuys c’est 45 240 vues et plus de 250 musiques partagées. En partie grâce à vous, merci. Au calme.





Quid de maintenant ? IndieGuys est-ce fini ?

Pour tout vous dire, je ne sais pas. On continue d’aimer la musique, on continue de faire des blagues, on continue d’écrire un peu, beaucoup ou même pas du tout, mais tout ça, on le fait passionnément, évidemment. Ça prend du temps, ça prend de l’énergie, est-ce qu’on est prêts pour ça ? Je ne sais pas. Une chose est sûre c’est qu’avec ce billet, si IndieGuys n’est  pas plus fort que l’année qui vient de passer, il est un petit peu moins mort.

Le plus difficile dans le fait de tenir un blog, c’est de se mettre à jour, tout le temps. Prendre le temps de découvrir de la musique, de la présenter de manière différente à chaque fois tout en gardant la ligne de conduite de départ, tout en allant à l’école, tout en travaillant, tout en ayant le droit de faire du sport, de sortir, d’avoir la flemme, de manger et même de respirer… L’ambition d’écrire de jolis articles est difficile à assumer surtout quand le temps manque. Life goes on.

Je suis arrivé à destination désormais. Vous pourrez trouver une petite playlist de 83 morceaux qui résument (en partie) mon année 2013. Les bons moments, les moins bons, les coups durs, les coups d’mou. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Dire ce qu’on pense à voix haute et livrer son ressenti est très important.



 

Vous êtes beaux.




IndieBonus : Est ce que toi aussi, tu vas réussir à conclure? cesoirilconclut.com


18 décembre 2013

Le clip du jour !

      

     Ca y est il est sortit, voici mesdames et messieurs, Tous Les Mêmes en vidéo ! Place à l'androgynéité de Mr Stromae :



14 juin 2013

Les Daft' se dévoilent

      Ça y est, on connait leur voix maintenant ! 
Thomas et Guy-Man' parlent d'eux sur France Inter:

03 juin 2013

Interview de Naâman, Fatbabs, Faya Burn - Deep Rockers

@INSA Rennes - Faya Burn, Naâman, Fatbabs, le 31/01/13

Ce soir c'est la première date de votre tournée 2013. Et on se demande comment ce fait-il que vous soyez ici à l'INSA de Rennes ?



Naâman : C'est ça, on commence l'année avec cette date là. En fait on a été contactés par le BDE de l'INSA, qui s'appelle le Bebop, et qui organise des concerts. On est venu pour faire bouger Rennes qui est une ville qu'on kiff déjà à la base et le public rennais est mad !



Fatbabs : Moi j'habite à Rennes, enfin à Montgermont juste à côté !



Alors, comment a commencé le projet « Naâman » ?



N. : Moi j'ai commencé vers 16 ans à peu près, dans le reggae. On a créé un sound system avec mes potes. On a acheté des platines, des vinyles et on jouait comme ça chez moi à Dieppe. On a commencé en privé vraiment, et puis nos soirées on commencé à bien marcher, ça a commencé à attirer du monde. Il a fallut un chanteur alors j'ai commencé à chanter et depuis on a continué à fond. Et puis j'ai rencontré Fatbabs. Au début j'étais avec Incutprod, c'est lui qui a commencé à me faire mes instrus à Caen quand j'étais étudiant. Lui aussi est venu s'installer à Rennes d'ailleurs. On a démarré par des trucs à la guitare avec des morceaux comme How Many Times. On a fait pas mal de petits single comme ça, et au final il m'a fait rencontrer Fatbabs. On s'est rencontrés ici justement, à Rennes.



F. : Ouais, dans cette même période de l'année en plus. A la sortie de Rumours avec la grosse track ! En fait c'est Incut qui m'avait appelé, j'étais passé, et donc moi je lui ai fait écouter des sons, et on a record direct ! A la vibes ! On s'est rencontrés, on a tcheké, moi j'ai apporté un riddim, Incut avait la caméra et voilà.



Donc les vidéos qu'on peut voir sur Youtube viennent de là ?



F. : Ouais, c'était ce jour là en fait ! A l'époque c'était Incut et depuis c'est Faya qui fait les clips.



N. : Après ce morceau là, Incut est parti en Espagne pour ses études donc j'ai proposé direct à Fat si ça l'intéressait de taffer sur une mixtape avec moi. On était parti sur un simple titre je crois, mais au final on en a fait dix parce qu'on était sur de supers instru et le feeling est bien passé !



F. : C'est ça, c'était cool, y'avait de la vibes donc voilà !



N. : Ouais ! Et donc le dix titres on l'a fait en autoprod, au « made » quoi !



Vous avez retrouvé Incut en Espagne ?



N. : Non, enfin, ça nous est arrivé de jouer en Espagne. Moi j'y suis allé pour connecter avec Sista Moni notamment, mais tout le projet Deep Rockers est resté en France.



Vous aviez déjà fait une tournée en 2012, quelles en sont vos impressions ?



N. : C'était... c'était... Une sacrée tournée !



Était-ce la première ?



N. : Non, j'ai fait des petites tournées avant, mais c'est la première fois que j'emmagasinais autant de dates quoi ! Je faisais aussi des grosses dates comme Reggae Sun Ska. J'ai fais à peu près soixante-dix dates cette année là, en neuf mois, on a sortit le truc en mars. J'ai fais la moitié des dates avec Fat et l'autre moitié avec mon groupe. Et les impressions c'est : énorme quoi ! On a ridé la France, en plus y'avait souvent du monde qui était là, qui répondait présent. Donc c'était super !



Tu es très sollicité ?



N. : Ouais, bah c'est quand même soixante-dix dates, et c'est pas des démarches, c'est des dates qu'on nous proposait. A l'époque on avait pas forcément de manager. Au début, j'avais pas Peter mon manager. Big up Peter qui n'est pas là avec nous mais qui aurait être assis juste ici ! Donc à ce moment, je ne faisais pas de démarches. Et puis le manager est arrivé, donc ça a consolidé le truc, ça a permis de faire les choses plus professionnellement. De moins me fatiguer aussi, parce que moi ça me tuait de penser à tout ça !



F. : Moi par rapport aux impressions je dirais un très bon accueil !



Question plus « intime », pourquoi avoir choisi la voie du reggae ? Pourquoi être parti dans ces beat pour toi Fatbabs ?



F. : Alors, en fait j'écoutais à bloc de hip hop à la base. Et sur les premiers sons de Rumours a gwann, c'est la première fois où je me suis dit : pourquoi pas sampler un artiste reggae ? Et voilà, du coup ça m'a inspiré, j'ai sorti la track. Après quand j'ai entendu la voix de Naâman ça m'a fait kiffer pour justement tester le reggae. En fait c'est la même chose, c'est un peu comme la soul, d'habitude je suis plus habitué à sampler de la soul. Là c'est pareil y a la rythmique au niveau du skank (contre temps ou after-beat), c'est carément accéléré, l'amener à 90 bpm et la ramener dans une rythmique hip hop dessus. Du coup Naâman apportait beaucoup avec sa voix, donc j'ai samplé à fond dessus quoi ! Avant j'écoutais beaucoup de reggae et c'est comme ça que je suis venu à encore plus kiffer le reggae et donc à m'intéresser plus aux artistes que je samplais, à la culture et tout ça.



N. : Pour ma part, le reggae c'est le message avant tout. Faire parti d'une musique engagée qui a des responsabilité, qui a un sens global de ce qui se passe. Qui parle à tout le monde, qui apporte du bien. Ça ça me touche, surtout en ce moment où on est dans une période où on ne sait pas trop où l'on va. Je parle pour moi, mais c'est une période de changement, y'a beaucoup beaucoup de choses qui changent et les gens vont avoir besoin de se rattacher aux vraies valeurs je pense. Le reggae a un rôle à jouer là-dedans, et c'est pour ça que je suis là-dedans. Le fait d'apporter des beats et juste le fait que j'ai kiffé Fat quoi !



F. : Je pense que c'est une sorte de connexion entre deux mondes. Entre l'un qui a été éduqué au reggae, l'autre au hip hop...



N. : Fat qui faisait du hip hop et qui écoute du reggae. Moi qui vient du reggae mais qui écoutais du hip hop et qui kiff le hip hop ! Voilà c'est cool !



F. : Ça a créé la complémentarité du truc en fait ! Et je pense que c'est ce qui a amené cette vibes nouvelle. Pour nous deux c'était tout frais en fait, le reggae était tout frais pour moi et le hip hop pour lui, donc je pense que c'est ça qui a amené la créativité pour une nouvelle vibes.



Vous avez fait un voyage en Jamaïque pour revenir aux « sources » si on peut dire.



N. : Ouais ! A la base je suis parti aux Îles Vierges un mois et demi, après la tournée. On a fait soixante-dix dates et il fallait que je fasse un petit break quoi, parce que je suis pas trop habitué à faire autant de dates. Donc je me suis pris un billet pour les Îles Vierges, pour un mois et demi là-bas. C'était du chill plus ! Et il y a un label qui s'appelle Soulbeats, qui a eut vent de ce voyage là et qui a proposé en même temps de nous faire remixer Deep Rockers dans un studio à Kingston. Donc Fat faisait parti du projet. Toute l'équipe a débarqué, le manager, le camera-man... On s'est retrouvés à partir de janvier à Erijy en train de rejouer Deep Rockers avec Slaï, avec Dalton, des supers musiciens. Y'avait Axmann à la basse, Steven Stewart au contrôle. Et on a préparé un petit truc, une petite édition pour Deep Rockers. 
 

C'était la première fois que vous alliez en Jamaïque ?



N. : Oui, on n'est pas restés que à Kingston. On a loué une voiture on a fait le tour, on a vraiment essayé de trouver les spots qu'on voulait. En plus on est parti avec mon ancien Selecta qui est un surfeur, donc on a fait pas mal de plages ! On a essayé de faire son+surf, c'était le kiff, pure vibes franchement !



Vous êtes rentrés il n'y a pas longtemps du coup.



N. : Ouais, avant-hier, ah ah !



Et presque en même temps que la sortie de Smoke Tricks dont certains ont eut des avis un peu divergents par rapport au virage musical et au nouveau clip qui est sorti. Qu'est-ce que vous leurs dites à ces personnes ?



N. : Je pense déjà que ce n'est pas un virage musical. C'est juste qu'en fait les gens sont habitués à recevoir ce qu'un artiste envoie et ça représente ce qu'il fait en ce moment, mais c'est pas ça ! On est toujours dans la même vibes, sauf que à un moment, Fat a produit une musique complètement folle, Smoke Tricks que j'adore, et moi j'ai mis une vibes dessus parce que j'ai vécu des trucs qui me font kiffer cette vibes là. Après ce qu'il faut se demander, c'est est-ce qu'il faudrait censurer notre art par peur de ne pas plaire aux gens ou est-ce qu'on devrait donner tout ce qu'on a et même si ça ne ressemble pas du tout à ce qu'on fait d'habitude ? Voilà, donc moi je pense que c'est super cool d'avoir un peu tenté les gens comme ça...



F. : Ouais je trouve ça bien aussi !



N. : Et j'espère que ceux qui ont l'esprit un peu musical verront quand même ce qu'il y a d'intéressant dans cette track ! Je pense que c'est la track dont je suis le plus fière, c'est la première fois que je suis fière d'une chanson je pense, et c'est Smoke Tricks. Ça ne veut pas dire que je vais faire du hip hop toute ma vie, c'est juste que j'ai kiffé ce morceau !



F. : Si tu poses cette question là, je pense aussi que c'est parce qu'il y a beaucoup de personnes qui attendent et qui check avec un regard genre «  Ouais il a travaillé sur une track de dingue ! Il la prépare depuis très longtemps ». Mais ce qu'il faut savoir avec cette track là, c'est que c'est une vibes tu vois ? Ça a été genre, je lui ai envoyé des morceaux reggae, et il m'a dit « Nan, j'ai préféré ça, ce morceau hip hop ! ». Du coup après c'est venu comme ça, très spontanément, c'est comme quand tu t'éclates à une soirée !



N. : Tu lâches un truc sur une instru !



F. : Ouais ! Et le lendemain, on s'est dit vas-y on va le record et du coup on l'a record ! Ça ressort comme ça. Et il y a sans doute des personnes qui se l'imaginent un peu représentatif de ce qu'on fait, mais c'est vrai qu'en plus on avait quand même bien travaillé le crypte donc du coup c'est normal aussi que des gens réagissent. Mais tant mieux, c'est bien !



N. : En tout cas pour ceux qui paniquent : pas de panique, ah ah ! Moi je dis big up Fatbabs pour cette instru de malade !



F. : Non mais moi je trouve que ça sonne reggae aussi tu vois. Enfin, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui parlent de reggae/hip hop, mais je suis pas sûr qu'ils sont vraiment renseignés sur les bases de la musique. Il y a énormément de morceau de soul qui sont inspirés du reggae et réciproquement, c'est un monde de cultures super proches. Comme le reggae et le hip hop. Tous les producteurs de hip hop font du reggae et énormément de sons reggae sonnent hip hop ! C'est très lié et donc, pour moi, tout ça se réunit musicalement autour du groove. Il y a un groove ! Si il y a bien quelque chose qui réunit toutes ces cultures c'est le groove. Et Smoke Tricks pour moi c'est la définition du groove !



Au niveau de la vidéo on a put remarquer un changement dans la façon de faire le clip. Est-ce lié à un nouveau producteur, un label ?



N. : Non non, on est toujours en autoprod ! C'est Faya Burn qui est là, qui nous a déjà produit Skanking Shoes, Never Get Back... Il va en parler lui même ah ah !



Faya Burn : Alors comment ça s'est passé ? En fait, quand il y a eut Skanking Shoes à l'époque, quand ils ont commencé en autoprod, on est arrivés, on s'est tous rencontrés et ce qu'il s'est passé c'est qu'il y a eut une vibes à ce moment là. On a posé l'appareil, comme sans doute vous le faites là, on a fait un Skanking Shoes, et on a continué sur ce chemin là. Pour Smoke Tricks on a décidé de faire les choses maintenant, réellement, faire un vrai clip ! Et non non, ça n'a pas été signé en label, c'est juste la même personne qui évolue ! Donc on montre un peu l'évolution de tout le monde avec le temps.



N. : En fait Faya s'est entouré d'une équipe qui s'appelle Zone 30, qui sont des potes étudiants...



FB. : Ouais c'est des potes. Avant je faisais vraiment tout tout seul, en autoprod ! Et là je me suis entouré d'une vraie équipe pour faire un vrai clip quoi. Comme on fait un film ou un court métrage. Il faut plusieurs personnes, et là big up à Zone 30 qui nous ont aidé pour ce cip ! Les choses vont avancer, on va refaire d'autres choses certainement différentes. Peut-être qu'on a fait un petit virage justement pour l'ovni Smoke Tricks, mais on va revenir faire d'autres choses. On va surtout essayer de ramener quelque chose de nouveau, de frais ! La nouvelle vague arrive !!



Du coup pour l'année 2013 et les prochaines années quels sont vos projets ?



N. : Il y a ce qu'on a fait en Jamaïque qui va paraître pour l'été je pense. Et à côté de ça, moi je bosse sur un album pour 2014. Donc 2013 ça va être quelques lives, plus le petit remixe de Deep Rockers qui arrive et voilà ! On va partir sur un album avec mon groupe, on va complètement être de la composition donc on va voir ce que ça va donner quoi !



Vous allez faire une prestation avec Skarra Mucci ?



N. : En fait on fait une tournée de dix dates je crois, avec Skarra Mucci, Soom T, Papa Style, backé par Resident. C'est produit par Emaprod, un booking de Bordeaux qui organise la tournée, donc on fait des dates un peu partout. Annecy, Lyon, Paris, Toulon, tout ça... Il y a toutes les infos sur Facebook !



F. : Et je sais aussi que ça passe en Bretagne, près d'ici chez les bretons, BZH !



Pour vous qu'est-ce qui serait le plus dur dans le métier d'artiste ?



N. : Ce serait de tenir dans la durée je crois. Pour un artiste c'est pas de sortir un album qui déchire, mais c'est de réussir à faire quatre albums qui déchirent. Ou peut-être aussi réussir à ne pas mélanger les deux, vie privée et vie d'artiste. Faire la musique bien, sans que ça bouffe ma vie à côté quoi.



Est-ce que vous allez changer votre jeu scénique ? Est-ce que tu vas rester seul sur scène ou est-ce que vous allez évoluer ce côté là aussi ?



N. : Moi cette année, à partir de mai, je serai exclusivement avec cinq musiciens sur scène. On a changé quelques musiciens, mais ça reste la même. Après on va essayer de croiser quelques trucs, on a des idées aussi ! On va essayer d'apporter quelque chose avec Fat notamment, qui s'avère kiffer la scène plus que prévu ! Donc voilà, pleins de projets, pleins d'envies !!

Pour + d'infos: Naâman : FacebookWebsite
                          Fatbabs : Facebook
                          Faya Burn Production: Facbook |

28 mai 2013

Interview de Salut! C'est Cool


@Panoramas - Salut! C'est Cool, le 28/03/13

       Dans quel contexte a débuté votre projet ?



Salut ! C'est Cool : On s'est rencontrés comme ça, juste après le lycée. On était un groupe d'amis et on traînait pas mal ensemble. On aimait la musique et on s'est dit qu'on allait peut-être en faire tous ensemble, tout simplement.



       Vous jouiez d'un instrument chacun ? Quelqu'un chantait déjà ?



S.C.c : Non pas de formation musicale. C'était plus instinctif !



       Si personne ne jouait d'instrument, comment on arrive à un truc qui colle ? Comment travaillez-vous sur vos morceaux ?



S.C.c : C'est empirique, au fur et à mesure on s'affine. On travaille sur informatique.



       Êtes-vous tous étudiants sur Paris ?



S.C.c : Non, sur les cinq il y a trois étudiants à Paris. Un en Art Déco, un aux Beaux Arts, un en formation CAP charpentier.



       Comment avez-vous vécu vos premières dates ?



S.C.c : Euh, c'était le bazar ! On nous a proposé de faire un concert dans un bar, mais on n'avait pas encore de musique en fait. Du coup pendant quinze jour à peu près on a fait pleins de musiques pour se préparer et avoir des trucs à jouer. On avait trois morceaux à faire et d'ailleurs on les a fait en boucle !



       Vous faisiez des répétitions ?



S.C.c : Bah on avait jamais chanté dans un micro, on s'est entraînés un soir sur un ampli à l'école. On a taté un ampli, on a branché les micros, et voilà !



       Qu'est-ce que ça vous a fait de vivre ce premier concert avec un public ?



S.C c : C'était tous nos amis, et ils ne sont pas venu aux autres après, ah ah !

 

       Et que pensez-vous des gens qui viennent ce soir pour vous voir avec ces conditions météo ?



S.C.c : Respect ! C'est fou, on en a vu sur la route avec leurs tentes et tout. Il faisait nuit noire, ils étaient dans la gadoue...



      Vous vous considérez comme des artistes ou juste une bande de potes qui rigolent ?



S.C.c : Bah on se considère comme des artistes mais on considère tout le monde comme des artistes dans le sens où vous pouvez dire des choses, faire des choses, vous avez tout ce qu'il faut pour en être. Avoir le côté créatif quoi.



      Est-ce qu'il y a eut une étape significative ou déterminante dans votre évolution ?



S.C.c : je crois que c'est pas mal de découvertes avec des styles musicaux différents. Au début on n'écoutait pas  trop de techno et puis au fur et à mesure des rencontres on a commencé à écouter pleins de trucs. On a fait des découvertes tous seuls et ensemble. En fait on a fait de la techno mais sans vraiment la connaître. Au début on voulait faire des musiques de fête, d'anniversaire sur lesquelles les gens peuvent danser et puis on a évolué.



       Faire une chanson sur une recette de purée c'est pas banal. Pourquoi ce côté un peu loufoque ?



S.C.c : On s'est confrontés à essayer d'écrire des paroles, et du coup on a cherché différentes manières de les faire. Par exemple, La purée on n'a pas écrit les paroles, on a tout trouvé sur internet. Mais on fait pas toujours comme ça, c'est juste pour cette chanson on a voulut faire comme ça, on a trouvé que c'était marrant.



       Au final vous avez des influences extérieures ou c'est vous, la bande de potes, qui vous inspirez mutuellement ?



S.C.c : On écrit les chansons un peu comme des chanteurs de variété, on écrit tous ensemble, on se fait lire des trucs. Et en fait on ne se retrouve pas spécialement, ça se passe quand on est ensemble et quand on a envie de le faire à ce moment là quoi. Mais on passe beaucoup de temps ensemble donc c'est pas compliqué de se retrouver. Par rapport aux influences extérieures on en a pleins en fait. Au fur et à mesure on a découvert des trucs, on se dit « Tiens c'est génial ça ! ». Pour donner des noms, il y a Yves Deruyter, Gigi d'Agostino, Daniel Balavoine...



       Qu'est-ce que vous espériez devenir au départ de votre projet ? Quelles étaient vos attentes ?



S.C.c : On avait pas de plan en tête, on voulait faire des fêtes ! Organiser des fêtes pour les amis, pour les gens et aussi pour nous.



       Maintenant que vous en êtes là, à Panoramas qui est quand même un grand festival, que pensez-vous de votre progression ?



S.C.c : Bah c'est comme une grande fête !



       Votre vie est-elle une fête ?



S.C.c : Pas tout le temps. Dans la vie c'est pas toujours marrant du coup on essaie de l'être. Y'a une part de kiff, on est tous ensemble donc on trouve pas mal de trucs chouettes. En musique on adore Paradis Ledoux parce qu'il dit « Dans la vie, un jour on rit, un jour on pleure. »



       Est-ce que votre notoriété naissante a changé quelque chose pour vous au quotidien ?



S.C.c : On voyage vachement plus, Nantes, Rennes, Toulouse, partout en France. A Morlaix, à Mouscron aussi, en Belgique, à la frontière à côté de Lille.



      Qu'est-ce que vous aimez dans la vie à part la musique ?



S.C.c : Les crevettes, le jardinage, les filles, les câlins, et pleins de trucs.



      Vous gérez vous même votre site internet ? Est-il à jour ?



S.C.c : Il est finit, mais on peut dire qu'il est toujours en construction, c'est un chantier ! Et on le gère nous-même, on fait tout nous-même !



       Avez-vous un label, une maison de production ou quelque chose ?



S.C.c : Non.



       Comment gérez-vous et financez-vous vos déplacements ? Vous avez des cachets pour vos prestations ?



S.C.c : Bah là on est invités. En général on s'arrange pour que les déplacements soient défrayés. On a un cachet de temps en temps, mais souvent il n'y en a pas. Et on ne vend même pas notre musique.



       Votre ambition futur ce serait plutôt de vous diriger vers une carrière d'artiste ou une profession plus « ordinaire » ?



S.C.c : On en a aucune idée ! On est perdus... Complètement.



       Vous venez en Bretagne pour la première fois ?



S.C.c : Non, on a fait deux concerts à Rennes déjà.



      Avez-vous des projets futurs ?


S.C.c : Essayer d'avoir le permis ! Et peut-être que cet été on va se faire un truc sympa, voyager un peu, à la mer avec un camion.



       Avez-vous matérialisé votre projet avec un album ?



S.C.c : On le fait, on a déjà fait deux albums. Pour l'instant on a pas envie de les commercialiser. C'est la meilleure manière pour que les gens aillent écouter de toute façon. On est pour le téléchargement en ligne.



       Vous avez d'autres dates avant l'année prochaine ?



S.C.c : Ouais, on a Marseille, Toulouse, Paris, le Mans...


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